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PARIS BAFOUEE.
PARIS
Où fait-il bon même au coeur de l’orage
Où fait-il clair même au coeur de la nuit
L’air est alcool et le malheur courage
Carreaux cassés l’espoir encore y luit
Et les chansons montent des murs détruitsJamais éteint renaissant de la braise
Perpétuel brûlot de la patrie
Du Point-du-Jour jusqu’au Père-Lachaise
Ce doux rosier au mois d’août refleuri
Gens de partout c’est le sang de ParisRien n’a l’éclat de Paris dans la poudre
Rien n’est si pur que son front d’insurgé
Rien n’est ni fort ni le feu ni la foudre
Que mon Paris défiant les dangers
Rien n’est si beau que ce Paris que j’aiRien ne m’a fait jamais battre le coeur
Rien ne m’a fait ainsi rire et pleurer
Comme ce cri de mon peuple vainqueur
Rien n’est si grand qu’un linceul déchiré
Paris Paris soi-même libéréLouis Aragon, 1944
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Commentaires
Bonjour Marie France, ton commentaire est super bref?
Bon tant pis, bien pour ce poème de Louis Aragon.
Passe une belle journée.
Bisous.
Bonjour Mf très beau poème ou le père Lachaise est nommé non loin du bd Voltaire bonne journée bises
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bonjour marie-france,
un poème magnifique, ma ville se relèvera encore plus belle et encore plus forte ...
passe une bonne journée, grosses bises, véronique